[FiveCore] Vers les étoiles

Après la seconde guerre mondiale et les conflits modernes, c'est tout logiquement qu'Ivan Sorensen nous emmène dans les étoiles avec un nouveau supplément pour le système FiveCore nommé Five Parsecs From Home.

Les amateurs de Serenity ou de Star Trek seront comblés : une petite troupe de personnages (entre 5 et 6) vont évoluer au sein de missions scénarisées. Chaque joueur contrôle plusieurs figurines définies par leur passé, motivation, équipement et compétences accompagnés par quelques seconds couteaux (goons). 

Il est aussi possible de jouer plus traditionnellement avec deux teams de soldats s'affrontant sur un champ de batailles. Tout est possible mais on sent bien que le jeu en pensé pour faire évoluer des équipages de vaisseaux spatiaux en goguettes, des trafiquants, des chasseurs de primes, des mercenaires ou des agents accomplissant leur mission. Tout est prévu pour jouer en campagne et on peut même utiliser les mécanismes pour des parties de jeu de rôle. Le jeu est truffé de tables permettant de générer événements et rebondissements.

Ici pas de listes d'armées : c'est aux joueurs de créer leur settings, d'adapter celui de tel ou tel film, série ou romans ou utiliser celui proposé par le supplément dans les mondes frontières de l'Unité.

L'approche radicalement différente de l'auteur du moteur FiveCore lui permet de se différencier des très nombreux jeux de ce type et le rend intriguant.

[Warmachine] Une forme de châtiment

Comme je n'arrivais pas à m'en sortir de la peinture de mes elfes du Châtiment, je les ai confié à Gauthey Miniatures, du moins pour les Myrmidons et quelques personnages (et dans le futur les Dawngards et Housegards).  Outre le plaisir d'avoir (enfin) des elfes peints, mais je vais m'inspirer du résultat final pour peindre mes autres figurines, notamment pour un gros morceau que je me réserve : Arcantrik Force Generator.

Je me suis rendu compte en peignant mes Troolbloods et en reprenant les Cygnars (figurines peintes que je retouche largement), que les elfes étaient un peu difficiles à aborder par rapport à mon niveau de peinture. Il me manque quelques techniques adaptées à ces larges zones arrondies.

[Hordes] Sur le fil

Enfin une victoire avec mes Trollbloods mais sur le fil et pas loin de la rupture. J'ai aligné une armée à 35 points avec pas mal de nouveautés pour moi :

Madrak Ironhide, Thornwood Chieftain - WB: +6
  - Dire Troll Bomber - PC: 10 

  - Troll Impaler - PC: 5 

  - Troll Axer - PC: 6

Dahlia Hallyr - PC: 9 

  - Skarath 

Troll Whelps - PC: 2 

Viktor Pendrake - PC: 2

Trollkin Fennblades - Leader & 5 grunts: 5 

- Fennblade Officer and Drummer - Officer & Drummer 2

J'ai gagné sur le scénario Clash pour deux raisons principales :

• Fred mon adversaire de la Legion d'Everblight a focalisé son attention sur la présence d'un deuxième Warlock (même s'il n'est qu'un lesser Warlock)...en l’occurrence la belle Dahlia
• Nous avons oublié qu'une figurine Tough qui réussite sa  sauvegarde est KO

Ma déception vient du fait que je n'ai pas bien exploité Viktor Pendrake car je sens en lui plein de potentialités. De plus je pense que le gameplay associé à Madrak ne me convient pas. A suivre...

[Deadzone] Les Rebelles ne sont pas en veine (partie 1)

 La première partie de la campagne Nexus Psi est un scénario imposé où deux strike teams à 50 points s'affrontent pour récupérer des informations qui permettront de remporter le double de points de réputation de l'adversaire, connaitre la composition de sa strike team pour la prochaine partie et choisir le scénario de la mission qui suit (scénario A).

Je n'ai pas eu de chance car mon monstrueux adversaire de Plague a découvert l'information avant moi et grâce à ses troupes rapides et sa supériorité en commandement, il a pu se replier très vite. J'ai préféré abandonner le terrain plutôt que de prendre une deuxième perte (un des mes Yndij a été tué) et de toute façon je n'aurai jamais pu lui reprendre les données avant qu'il ne sorte via sa zone de déploiement.

Et là on arrive à un petit bogue de la campagne. Le Plague qui possède au départ tous les territoires n'a pas le droit de choisir une mission de conquête de terrain. Il peut juste entre refaire le scénario A (celui que l'on vient de jouer) ou un scénario spécial d'embuscade mais très dangereux car on ne dispose que quasiment des troupes de bases. JMD ne le choisit pas. J'aurai pu aussi, en tant que perdant, choisir le même type de scénario mais je ne le fais pas pour les mêmes raisons. Il faut savoir aussi que ces scénarios ne peuvent être jouer qu'une seule fois lors de la campagne.

Donc le prochain scénario sera le A. Si jamais le Plague le gagne à nouveau, on verra comment adapter les règles pour sortir de cette "impasse".

Après la bataille

1/ Equipement
Les équipements portés sont placés dans le magasin.

2/ Réputation
4 points

3/ Absence
Pas de figurines absentes de mon côté

4/ Expérience
Les survivants gagnent 1 PX

5/ Nouvelles autorisations
Chaque bataille permet de gagner une nouvelle autorisation de recrutement.
Je choisis le Zee Scavanger

6/ Dépense de la réputation
Pas de dépense pour l'instant

7/ Pertes
Les figurines éliminées qui ne sont pas ramenées à la vie sont supprimées de la Strike Force. Je perd un Yndij

8/ Mise à jour de la feuille d'armée
Je met à jour ma feuille d'armée.

3/ Nouvelles recrues
Je suis à plus de 70 points donc pas de nouvelles recrues.

[FiveCore] Une certaine élégance dans la simplicité

Cela fait un certain temps que je ne me suis pas intéressé à un nouveau système de jeu. Lorsque j'ai appris que Ivan Sorensen, l'auteur de FAD, proposait un nouveau jeu je me suis dis qu'il me fallait y jeter un œil. Je me suis donc procuré FiveCore. Skirmish Gaming Evolved sur Wargames Vault. Cette règle permet de reconstituer les coups de mains et autres situations de conflits modernes avec 5 ou 6 figurines dans chaque camp. FiveCore est conçu pour le 15mm mais pour l'auteur, des figurines 28mm ou 6mm peuvent être utilisées sans changement de portée ou distance de mouvement.

Dans cette règle je retrouve mes propres intentions dans ma tentative d'écrire une règle de ce type (nommé HighFire). Mais FiveCore réussit là où je m'étais stoppé : faire un jeu simple, sans avoir à mémorisé ou à se référer à des tables ou des profils compliqués et tout en injectant du brouillard de guerre rompant la monotonie.

Même si le moteur est simple, il propose de quoi reconstituer des escarmouches modernes, post-apo ou Sci-Fi. Au-delà du combat, on peut accomplir des actions, se déplacer furtivement, repérer les ennemis, appeler un tir de soutien, etc. Le jeu est parfaitement adapté aux campagnes où les combattants peuvent acquérir des compétences pour se distinguer les uns des autres mais aussi des blessures handicapantes. Dans l'extension Tactical Primer on trouve aussi un générateur de troupes et de doctrines militaires.  La règle propose aussi le jeu en solitaire

Le système de jeu

Il est particulièrement ludique. Au début de son tour, le joueur lance 1D6 : sur un "1" ou un "6", le tour se déroule en suivant une tactique imposée. Sur un "2" à "5" le joueur peut activer 2 de ses figurines. Celles qu'ils n'activent pas sont considérées comme étant sur leurs gardes et prêtes à intervenir lors du tour ennemi.

Pour résoudre un tir, le joueur lance un d6 de Kill et un d6 de Shock. Seuls les "1" et les "6" de chaque dé provoque un effet. Les autres valeurs ne provoquent aucun effet. Les armes génèrent des effets différents : par exemple une mitrailleuse légère génère 1 dé de Kill et 2 dés de Shock ou 4 dés de Shock.

Mon premier test a été concluant et je me dis que je me lancerai bien dans une petite campagne solo.

[Warmachine] Initiation ou le retour de Super Durand

 Pour faire écho à l'article de Jason le peintre, quelques petits mots sur la partie d'initiation de vendredi soir. Deux camps de trois joueurs se sont affrontés dans la bonne humeur (enfin sauf quand Ra-Deg jouait). L'objectif était d'initier à Warmachine trois des six participants.

J'avais choisi pour chaque  camp l'approche suivante :

• un joueur expérimenté (enfin avec au moins une ou deux parties) avec un warcaster et 15 points d'armée
• deux joueurs avec chacun un journeyman warcaster et quelques troupes pour un total de 10 points.

L'idée était que les petits nouveaux ne soient pas noyés par les règles. Mauvaise idée. Les joueurs des "petits" warcasters se sont vite sentis frustrés en terme de possibilités de jeu par rapport à ceux qui avaient un "vrai" warcaster. 

Le plus important reste quand même la bonne ambiance, les vacheries entre joueurs et la découverte d'un nouveau héros...Super Durand!

[Deadzone] Reboot

Nous avons décidé d'arrêter notre campagne pour mieux la recommencer en utilisant le supplément Nexus Psi. Ce livret propose une campagne cadrée avec des règles et des scénarios spéciaux. Et comme l'un des joueurs doit absolument être un Plague...cela convient parfaitement pour JMD.

Quant à moi, je vais continuer avec mes rebelles, j'ai même peint les Yndij pour l'occasion.

[Hordes] Lentement mais surement

Enfin surtout lentement. Je parle ici de la peinture de mes trolls. Les figurines sont magnifiques même si j'ai peu d'espoir de faire des étincelles avec mon armée car au final j'ai peu investi en figurines (à l'inverse des elfes où j'avais investi en masse). Je vais testé petit à petit et réajuster en fonction de mes envies.

[Warmachine] Le Cygnar c'est super blue

Même si je me suis pris deux taules avec mes Cygnars (dont une face au Mennoth de Jason le peinte, une honte), j'ai commence à repeindre les figurines que j'avais récupéré. Il me faut reconnaître que c'est bien plus facile à peindre que les elfes.

J'ai commencé par les Warjacks légers.

[Ronin] A la recherche de Nobu

Ce week-end (samedi 28 et dimanche 29 juin) une douzaine de joueurs du club de l'AMJH se sont affrontés lors d'une campagne organisée par Jason le peintre et moi-même.

La campagne se situait durant le Sengoku- Jidai,  une époque allant de 1477 à 1573. Lors de cette centaine d’année, les provinces du Japon subirent conflits militaires, troubles sociaux et intrigues politiques. Les catastrophes naturelles comme les tremblements de terre et les famines du début du XVe furent le terreau de ce Gekokujo (le monde à l’envers). L’ère des provinces en guerre débuta avec la guerre civile d’Onin, un conflit d’envergure nationale impliquant les nobles (daimyo), les gouverneurs militaires de province (shugo),  les hauts fonctionnaires politiques (kanrei) et le dictateur militaire (shogun). Cette période chaotique vit l’affaiblissement de l'institution impériale, la perte de pouvoir du shogun  au profit des seigneurs locaux  et des institutions religieuses. Les vassaux n’hésitèrent pas à trahir leur seigneur en titre et les fils d’un seigneur se disputèrent son héritage par l'affrontement armée. Cette ère de guerre civile facilita aussi la mobilité sociale et un fils de paysan pu finir par dominer le pays. C’est durant cette période de transition que les communautés villageoises émergent.

Le seigneur de la province d’Echizen a été assassiné. Nobu, son héritier unique a disparu, probablement éliminé par le même tueur. Désormais, les anciens vassaux et alliés du seigneur mais aussi ses ennemis se disputent les territoires de sa province. Les paysans se sont révoltés et les ordres monastiques essayent d'accaparer de nouveaux territoires au nom de leu foi. Les bandits ravagent la région...

Le samedi les joueurs se sont affrontés en individuel, récoltant points de victoire (pour croître en gloire) et points d'expérience (pour faire progresser leurs figurines). A la fin de la journée, les trois meilleurs joueurs sont devenus chefs de clan et recruter les autres joueurs pour accomplir un objectif secret tournant autour de Nobu, le fils pas si défunt que cela. Quelques joueurs avaient récoltés au fil de la journée quelques indices.

Le dimanche, les chefs de clan essayèrent de progresser dans l'accomplissement de leur objectif tandis que les joueurs membres de leur clan trahissaient, défiaient son autorité tout en s'affrontant. Certains chefs de clan rancuniers n'hésitèrent pas d'ailleurs à envoyer leurs joueurs dans des traquenards ou leur mettre des ninjas aux fesses.

Au final, c'est Mathieu et son clan du scorpion qui ont réuni l'ensemble des indices, retrouvé Nobu et réussit à le traîner jusqu'à son fief. Bravo !