Je n'ai jamais joué autant à un jeu dont je dis pis que pendre. J'hésite entre le masochisme, le copinage ou le fainéantise, ou peut-être l'envie de sortir mes figurines de normands.
Pendant que Jason affrontait Mathieu, j'étais face à Ra-Deg, le Saigneur des Dunes, l’Émir des Dromadaires, le Cheikh des troupes qui fuient. Bref, mon adversaire, qui est une légende des jeux historiques a sorti une armée de cavalerie / chamelerie sarrasine pour mettre en face des mes croisés...à pied (j'aime pas bien la cavalerie).
Je dois avouer que j'ai perdu mon sang-froid à plusieurs reprise lorsque le Ra-Deg me sortait des capacités en n'en plus finir, tirant et bougeant (ou l'inverse), me sortant des tas de dés. Frustrant d'autant plus que ce que je déteste le plus au monde ce sont les armées de cavalerie qui tourbillonnent et tournicotent autour de moi.
Mais là où le jeu diffère des jeux historiques, c'est que l'armée de croisés est plus rapide que Flash l'éclair et tape plus fort que Superman (enfin quand elle réussit enfin à avoir la bonne capacité). Par conséquent, avec une subtilité digne de Green Lantern, j'ai foncé dans le lard des cavaliers et commencé à défoncer grave (enfin avec le peu de troupes qui me restaient). Au final j'ai réussit à zigouiller le général adverse au nom de Dieu Tout Puissant.
Même si le hasard joue une part importante, il faut reconnaître que les parties sont rapides (idéales pour un dimanche après-midi) et que les armées proposent des possibilités différentes des jeux historiques (du genre le chameau qui se faufile avec agilité dans les bois). Bref, au final même si je me suis énervé après ces foutus combos de mon adversaire, j'ai pu jouer sans avoir à passer mon temps à courir après les dadas...et ce n'est pas si mal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire