Pour répondre au billet du Psilete sur son défi blogurifantasyque qui consiste à parler des cycles de fantasy que l'on préfère, je me propose de présenter un cycle peu connu en France (enfin j'imagine), à savoir La Saga de Raven de Richard Kirk
Raven, Maitresse du Chaos
Raven est une esclave qui après s'être échappé des parcs aux esclaves et aux chambres particulières du Maître Karl Ir Donwayne, a été recueillie par Spellbinder, un mystérieux guerrier-magicien issu de la non moins mystérieuse ile de Kharwan. Spellbinder (Celui-qui-entrave-les-sorts selon Michel Pagel, le traducteur et par ailleurs écrivain) confie la jeune femme à Arbor, un gigantesque brigand qui est aussi un redoutable maitre d'arme pendant une année. Le mystérieux ensorceleur revient pour s'assurer que l'ancienne esclave est devenue une redoutable guerrière. Spellbinder amène Raven (qui a hérité de ce nom à cause d'un oiseau noir qui semble l'avoir adopté) à un lieu sacré où elle est assaillie de visions. Spellbinder lui explique alors qu'elle est l'axe du monde façonnée pour lutter contre ceux qui veulent la stase, l'ordre et une domination sans partage.
Tel est l'argument de ce cycle d'heroic-fantasy de facture assez classique mais qui m'a séduit par son alliance entre une ambiance très howardienne (de Conan à Bran Mac Morn en passant par les nombreux successeurs et plagiaires) et une thématique très moorcockesque (d'ailleurs Spellbinder ressemble au Champion Éternel mais avec une franche orientation pour le chaos). J'aime aussi l'écriture agréable avec des descriptions très fouillées sur les tenues, les armes et les armures. Sans être une œuvre majeure, le cycle de Raven n'est en tout cas une œuvre mineure.
Raven est une esclave qui après s'être échappé des parcs aux esclaves et aux chambres particulières du Maître Karl Ir Donwayne, a été recueillie par Spellbinder, un mystérieux guerrier-magicien issu de la non moins mystérieuse ile de Kharwan. Spellbinder (Celui-qui-entrave-les-sorts selon Michel Pagel, le traducteur et par ailleurs écrivain) confie la jeune femme à Arbor, un gigantesque brigand qui est aussi un redoutable maitre d'arme pendant une année. Le mystérieux ensorceleur revient pour s'assurer que l'ancienne esclave est devenue une redoutable guerrière. Spellbinder amène Raven (qui a hérité de ce nom à cause d'un oiseau noir qui semble l'avoir adopté) à un lieu sacré où elle est assaillie de visions. Spellbinder lui explique alors qu'elle est l'axe du monde façonnée pour lutter contre ceux qui veulent la stase, l'ordre et une domination sans partage.
Tel est l'argument de ce cycle d'heroic-fantasy de facture assez classique mais qui m'a séduit par son alliance entre une ambiance très howardienne (de Conan à Bran Mac Morn en passant par les nombreux successeurs et plagiaires) et une thématique très moorcockesque (d'ailleurs Spellbinder ressemble au Champion Éternel mais avec une franche orientation pour le chaos). J'aime aussi l'écriture agréable avec des descriptions très fouillées sur les tenues, les armes et les armures. Sans être une œuvre majeure, le cycle de Raven n'est en tout cas une œuvre mineure.
Les auteurs
Derrière Richard Kirk se cachent en réalité deux auteurs :
Derrière Richard Kirk se cachent en réalité deux auteurs :
- Robert Holdstock un auteur anglais né en 1947 connu pour Le Codex de Merlin et La Forêt des Mythagos (très apprécié par Michael Moorcock. Il a aussi écrit une novelisation de la Forêt d'Emeraude, le film de John Boorman.
- Angus Wells un auteur anglais très prolifique mais dont je n'ai rien lu (enfin à part Raven bien sur)
http://oreedesmondes.e3b.org/livres/raven.html
http://www.robertholdstock.com/
3 commentaires:
Jamais entendu parler ! Je vais être obligé de le lire :)
J'avais bien aimé la Forêt des Mythagos.
J'espère que tu ne seras pas déçu (j'ai des goûts parfois singuliers)
J'ai lu ce cycle il y a une douzaine d'années et je n'avais pas décroché du premier au troisième tome. De la bonne héroic fantasy.
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